Comment l’administration civile française a-t-elle organisé, au niveau local, le maillage administratif du territoire algérien, et par là de ses populations ? Comment se sont conjuguées administration civile et administration militaire des populations indigènes et européennes dans l’Algérie coloniale, de 1830 à 1962 ? Des entités administratives et territoriales se sont succédé : centres de colonisation (1835), communes de plein exercice (1848), douar-commune (1863), commune mixte (1868), centre municipal (1937), jusqu’à la réforme communale de 1956, le même lieu changeant de statut, de superficie, de système administratif. Pour suivre, pour chaque institution, les modifications et évolutions apportées dans leur continuité, s’est imposée progressivement la forme du dictionnaire.

De Abbache à Zurich, en passant par Aboukir, Tipasa, Tizi-Ouzou et Tlemcen – pour ne citer que ces noms – ce dictionnaire est le premier outil exhaustif qui permet de faire le point sur la structuration administrative de l’Algérie française au fil du temps.